Skip to main content
rile*books

Search books

Search books by title, author, publisher, keywords...

Cover of Guerre Sonore

Éditions Sans Soleil

Guerre Sonore

Steve Goodman

€24.00

Le sonore excède nos capacités de pensée, il traverse toutes les échelles de la réalité et de la vie sociale, et nous permet d’expérimenter par avance les menaces du futur proche : ce sont les hypothèses que déploie dans sa Guerre sonore le DJ, producteur de bass music et théoricien Steve Goodman, mieux connu sous le pseudo Kode9, et formé au sein de l’Unité de Recherché sur la Cyberculture (CCRU) aux côtés de Kodwo Eshun et Mark Fisher. Guidé par les leçons des sound-systems et des raves, défiant le partage entre philosophie et science-fiction, il compose avec ce livre une vaste fresque fractale, qui analyse les limites de l’audible et les puissances sensorielles et spéculatives de la vibration. Guerre sonore décrit comment la maîtrise des infrabasses et l’occupation de l’espace sensoriel sont devenus l’enjeu d’une bataille secrète mais généralisée où les gouvernements, les spécialistes du marketing, les designers et les technoscientifiques s’affrontent au matérialisme des basses fréquences des artistes et des populations.

Steve Goodman (alias Kode9) est un musicien, écrivain et artiste. Il est l’auteur du livre Guerre Sonore et il codirigé les ouvrages Unsound : Undead (Urbanomic Press, 2019) et Ø (Flatlines Press, 2021). Il a fondé les labels Hyperdub et Flatlines, produit 5 albums, dont deux avec le regretté Spaceape (Memories of the Future, 2006 et Black Sun, 2012) et 3 en solo (Nothing, 2015, Escapology, 2022, Astro-Darien, 2022), de nombreuses compilations de mix DJ ; il a co-compilé et remixé Diggin in the Carts (2018), une collection de musiques rares de jeux vidéo japonais. Il a aussi, entre autres choses, conçu des installations sonores pour la Hyundai Commission à la Tate Modern en 2018 et pour l’exposition sur l’intelligence artificielle More than Human en 2019, au Barbican de Londres.

recommendations

Cover of Histoire de la séparation

Éditions Sans Soleil

Histoire de la séparation

Endnotes

Non-fiction €16.00

Pour les révolutionnaires des deux derniers siècles, l’accumulation du capital devait unifier la classe ouvrière sous la bannière du sujet révolutionnaire. Le mouvement ainsi né était appelé à renverser la société de classes et les clivages divisant les prolétaires. Mais le mouvement de la valeur a finalement triomphé, pour donner naissance à la société de la séparation. L’atomisation a pris le pas sur les puissances du rassemblement. La civilisation du capital traverse aujourd’hui une crise sans fin, mais les forces capables de la défaire brillent par leur absence.

Ces textes tirés de la revue Endnotes, réunis pour la première fois en français, dessinent la carte d’un présent ponctué de paysages désindustrialisés, de centres logistiques et de bidonvilles où s’entassent les populations rejetées aux marges de l’accumulation – autant de coordonnées nécessaires pour continuer à penser le dépassement du capitalisme : une fois encore, reprendre le chantier de l’hypothèse communiste.

Endnotes est une revue théorique communiste produite par un groupe de discussion du même nom basé en Grande-Bretagne et aux États-Unis.

Traduction: Pablo Arnaud
Préface: Aaron Benanav Et John Clegg

Cover of L'Empire Noir

Éditions Sans Soleil

L'Empire Noir

George S. Schuyler

Fiction €16.00

Après une campagne militaire fulgurante, l’organisation secrète du redoutable Dr Belsidus a chassé les puissances occupantes du sol africain et s’est rendue maitre de l’ensemble du continent, unifié pour la première fois en un gigantesque empire. L’expansion a démarré et l’édification d’une civilisation d’un genre inédit est en marche. Mais les nations européennes, après s’être fait la guerre, s’apprêtent à revenir. Une course s’engage entre l’Internationale noire et les appétits impérialistes : sabotages, espionnage, guerre technologique ou bactériologique, les héros et héroïnes de L’Internationale noire né reculeront devant rien pour sauvegarder cette indépendance acquise de haute lutte. 

Dans ce second volet du roman-feuilleton qui fit la réputation de G. Schuyler, retrouvez les nouvelles aventures de nos personnages, dorénavant contraints à une lutte géopolitique d’une ampleur inégalée, pour garantir à leur Empire noir un avenir radieux ! 

George Samuel Schuyler, 1895–1977, fut un essayiste, journaliste et romancier de première importance dans le monde culturel africain-américain de l’entre-deux-guerres. Il reste connu pour la férocité de ses critiques. Il est l’auteur d’un seul roman, Black No More, traduit en France en 2016 et d’un essai romancé dénonçant la traite au Liberia, produit de son enquête de terrain dans le pays. Proche des courants socialistes jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, il prendra un virage nettement réactionnaire par la suite, tout en demeurant dans les mémoires de toute une génération d’écrivains, tels qu’Ishmael Reed ou Samuel Delany.

Cover of Art et production

Éditions Sans Soleil

Art et production

Boris Arvatov

Non-fiction €19.00

Art et production de Boris Arvatov fait partie des classiques oubliés des avant-gardes qui se sont épanouies durant la Révolution russe. Publié à Moscou en 1926, il vient porter le fer dans les débats qui agitent l’école constructiviste : que doit être le statut de l’art après la révolution, ses liens avec les techniques industrielles de reproduction, avec la critique de la vie quotidienne, comment doit-il entrer dans l’usine ? Autant d’interrogations radicales, témoignages d’une séquence politico-sociale bouillonnante. Une nouvelle conception de l’art émerge, qui laissera une empreinte indélibile sur une tradition de critiques matérialistes de la culture, de Walter Benjamin à Peter Bürger, en passant par Fredric Jameson, celle qui posera la question de l’articulation entre pratique artistique et logiques propres à la sphère de la production. Un document exceptionnel enrichi d’illustrations, paraissant en français pour la première fois, une porte prviliégiée sur un moment-clé de la modernité exthétique du XXe siècle. 

Boris Arvatov (1896–1940) est un artiste et critique d’art russe. Il est notamment connu comme théoricien du productivisme, un mouvement d’avant-garde post-révolutionnaire lié au constructivisme. 

Cover of Xenogenesis

Archive Books

Xenogenesis

The Otolith Group

Monograph €36.00

An extensive and comprehensive polyphonic exploration of the work of The Otolith Group, coming at a pivotal point in their practice.

The work of this London-based artist's collective comprised of Anjalika Sagar and Kodwo Eshun covers politics of race and diversity and incorporates film making and post-lens-based essayistic aesthetics that explore the temporal anomalies, anthropic inversions, and synthetic alienation of the posthuman, the inhuman, the non-human, and the complexity of the environmental conditions of life we all face. 

Presenting all bodies of work contained in the Xenogenesis exhibition, this publication includes many materials and graphics from The Otolith Group's broader practice, including performance, lecture and research material. The outcome of over four years of collaboration, research and conversation, the publication is not a chronological exhibition catalogue or retrospective but a cross-section of their work which includes substantial contributions from the artists themselves, in the form of writing and direct engagement with its production.

The publication also brings together important thinkers, scholars, art historians and writers from disparate fields, who know and have worked with the group, as well as those who are writing from a contemporary perspective. They include Denise Ferreira da Silva, Annie Fletcher, Anselm Franke, Shanay Jhaveri, George E. Lewis, Mahan Moalemi, Fred Moten, Grant Watson, Vivian Ziherl and the late Mark Fisher each of whom reflect on a particular aspect of the Group's practice with supplementary materials such as archival images, documented conversations, early lecture performances as well as other accompanying texts and examinations of their research sites.

Cover of Semiotics of the End: Essays on Capitalism and the Apocalypse

becoming press

Semiotics of the End: Essays on Capitalism and the Apocalypse

Alessandro Sbordoni

Non-fiction €12.00

The apocalypse as such will not take place, as it is already finished. Today, there is no longer any difference between the end of the world and capitalism itself: from Britney Spears’ Till the World Ends to The Caretaker’s Everywhere at the End of Time, from Avenger’s Endgame to Donnie Darko, and all the way down to the internet’s Backrooms, the world never ends but is reproduced again and again according to the semio-logic of capital. 

In contrast with Mark Fisher’s Capitalist Realism, Semiotics of the End is a manifesto for the imagination of another relationship with the end. If it is easier to imagine the end of the world than the end of capitalism, as Slavoj Žižek, Fredric Jameson, and Mark Fisher put it, it is only because we have not imagined anything yet. The end is just the beginning.

With an Afterword by Matt Bluemink 

Cover of The Gender of Sound

Spiral House

The Gender of Sound

Anne Carson

Human history is filled with unacceptable sounds: high-pitched voices, gossip, talkativeness, hysteria, wailing and ritual shouts. Who makes them? Those deviant from or deficient in the masculine ideal of self-control: women, catamites, eunuchs and androgynes all fall into this category. 

From the myths of antiquity to Margaret Thatcher via Sigmund Freud and Gertrude Stein, The Gender of Sound charts the gendering of sound in Western culture. Carson invites us to listen again, and in doing so to reimagine our conceptions of human order, virtue and selfhood.

Putting a door on the female mouth has been an important project of patriarchal culture from antiquity to the present day. Its chief tactic is an ideological association of female sound with monstrosity, disorder and death.

Cover of Airless Spaces

Semiotext(e)

Airless Spaces

Shulamith Firestone

Biography €18.00

Shulamith Firestone was twenty-five years old when she published The Dialectic of Sex, her classic and groundbreaking manifesto of radical feminism, in 1970. Disillusioned and burned out by the fragmented infighting within the New York City radical feminist groups she’d helped to found, when her book hit the bestseller lists, Firestone decided against pursuing a career as a “professional feminist.” Instead, she returned to making visual art, the profession that she’d trained for. She wouldn’t publish anything again until Airless Spaces, in 1998.

Long before her first hospitalization for paranoid schizophrenia in 1987, Firestone had fallen off the grid and into precarity and poverty. For the next decade, she would move in and out of public psychiatric wards and institutions. Conceived as a series of vignettes about institutions and identity, Airless Spaces is a subtle and deeply literary work. Embedded as a participant-observer, Firestone moves beyond the spectacular and frightening surfaces of institutional life to record individual lives and acts of cruelty and kindness. The existence that she depicts is a microcosm of the world beyond.

After they raised her dose to 42 mg. of Trilafon, Lucy very nearly fainted. She felt a rush of bad sensation comparable to her mental telepathy when her grandmother died. ... But there was a good aspect to fainting too. As she was about to lose consciousness, she felt an overwhelming relief. The black velvety edges of the swoon. If only she could faint all the way, black out, and never wake up again ...

Introduction by Chris Kraus
Afterword by Susan Faludi

Cover of Sensibles : une histoire du R&B français de Rhoda Tchokokam

Audimat Éditions

Sensibles : une histoire du R&B français de Rhoda Tchokokam

Rhoda Tchokokam

Au début des années 1990, des groupes inspirés du new jack swing états-unien comme N’Groove, Tribal Jam, et les artistes du label Sensitive marquent les premiers pas du R&B français.

Avec le succès des Poetic Lover et des refrains du rap français, dont certains des plus connus ont été chantés par des artistes R&B, il s’impose peu à peu dans le paysage. Une série d’excellents premiers albums voit alors le jour (K-Reen, Vibe, Matt Houston ou Wallen) avant qu’une seconde génération ne s’impose au tournant du millénaire, avec les tubes et albums de chanteuses de R&B variété. De leur côté, les médias et la critique ont souvent multiplié les malentendus et les marques de mépris face à ces différents artistes, réduisant leur musique à une version édulcorée du rap, une «revanche des filles de cité», ou en la rejetant comme une importation étrangère. Dans ce premier livre à lui être consacré, Rhoda Tchokokam montre la richesse non seulement d’un R&B en français, mais du R&B français comme genre à part entière.

En s’appuyant sur la parole des principales actrices et acteurs de ce mouvement, Rhoda Tchokokam en propose une histoire culturelle ambitieuse. Sa passion pour les chansons de R&B français croise en permanence l’analyse de leur dimension politique : elle examine aussi bien leur manière d’assumer la sexualité que leurs injonctions à la pudeur, les stratégies de formatage commercial que l’affirmation d’une sororité noire dans les clips.