Since I Laid My Burden Down

A textual and historigraphical odyssey imbued with queer intergenerational yearning and loss.

Don't Leave Me This Way blends archival research with sexual fantasy to produce a series of sonnets inspired by Gaétan Dugas, named by Randy Shilts as "Patient Zero" of the AIDS epidemic in North America. Committed to the utopian possibilities of elegy and pornography, Don't Leave Me This Way exploits the absurdist beauty of the cut-up technique to voice a chorus of lost spirits: poignant, vengeful, and ready to ball.

Sarahland est un ouvrage de fiction américain contemporain qui se découpe en dix nouvelles, toutes reliées par les personnages de Sarahs et leurs parcours initiatiques à la fin de l’adolescence. Sam Cohen, autrice queer et juive, déploie un univers drôle et piquant autour des notions d’identité, de transition, de transformation, d’émancipation et d’apprentissage. Au fil d’histoires inventives, l’autrice explore la manière dont les narratifs qui nous sont assignés, les récits traditionnels, les identités qui nous pré-existent, sont dépassables. Elle construit alors avec ses personnages — presque toutes prénommées Sarah — de nouvelles histoires pour leurs passés ou leurs futurs, de nouvelles façon d’aimer la terre et ceux qui la peuplent, de nouvelles possibilités de vie en soi. Dans le refus pour chaque Sarah d’adhérer à un récit unique et uniformisant, l’autrice propose un lieu potentiellement meilleur pour nous toustes, un espace narratif qui n’exige aucune fixation de soi, aucune injonction consumériste, aucun compromis corporel: un lieu appelé Sarahland.

Née à Detroit aux États-unis, Sam Cohen vit et travaille actuellement à Los Angeles. Elle est une autrice de fiction dont les romans explorent des thèmes à l’intersection du féminisme, des études queers, et des pensées juives. Après avoir publié dans différentes anthologies et revues littéraires (Queer Flora, Fauna, and Funga, Weird Sister Collection, etc.), elle publie en 2021 Sarahland, un recueil de nouvelles. Elle enseigne l’écriture à l’université en tant que professeur d’écriture créative. Elle a été nommée et à gagné à de nombreux prix littéraires, notamment le ALMA Award (Best Jewish Story Collection of 2021), le Jewish Women’s Archive Book List, le Golden Poppy Award in Fiction (finaliste) ou encore le Chautauqua Janus Prize. Elle est en cours d’écriture de son prochain livre.

The book transcribes a body broken by American empire, that of ex-con Rafael Luis Estrada Requena, hacking itself away from contemporary society. Johanna Hedva, author of Sick Woman Theory, takes the ferocious compulsion to escape (from capitalism, from the limits of the body-machine, from Earth) and channels it into an evisceration of oppression and authority. Equal parts tender and brutal, romantic and furious, On Hell is a novel about myths that trick and resist totalitarianism.

What do we start with when telling a story — What tensions activate it — What does it promise — What do we want from it — How do we deliver it — Must it have an end — What about a story which never began — Stories we wish were told — Stories which have always been there — Stories we don’t know how to start.

Beginnings is a collective attempt at questioning protocols and forms of narration, initiated by Manon Michèle. The publication gathers textual and visual works from twenty-nine artists, writers and collectives. With two covers, ninety-six pages, and no end, the publication remains in flux, with no definitive conclusions but the shape of an ongoing question: Where do we start and where might the act of arriving lead.

There’s bodies thrusted through motion, accelerations, collapses, into the folly of life, death, borders and language. There’s following intuition, rabbits, leaders, and the shape of clouds, switching from script to script to escape latched circles and compliance. There’s braiding together clashing dimensions and vital landmarks, processing ghosts to reclaim space, feeding them to trusted spirits. There’s foreseeing new shapes, and believing in what grows. There’s the poetry of saving what can be saved and the pull of letting go. There’s so much to begin with

Contributors
Alice dos Reis, Anaïs Fontanges, Anna Bierler, Auriane Preud’homme, Bravas Graphix, Calli Uzza Layton, Clara Pasteau, Cleo Tsw, D-E-A-L, Elina Birkehag, Eliott Déchamboux, Emilie Pitoiset, Heleen Mineur, Hyo Young Chu, Josefina Anjou, Juliette Lepineau, Kimberley Cosmilla, Manon Michèle, Maria Paris, Marie-Mam Sai Bellier, Mathis Perron, Mia Trabalon, Pablo Bardinet, Pays de Glossolalie, Philip Ullman, Raphaël Massart, Sanae Oujjit, Silvana Mc Nulty, Yunie Chae

Beginnings was edited and designed by Manon Michèle and Oliver Boulton, and published by Ex. Coda, 2025.

D’eux, il ne reste que les mots de celle qui a croisé leur route. Le crissement de pneus qui sifflent avant un malheur qui tarde à se produire. Sanctification plus que célébration, Oraison funèbre pour Zelda1990 est une tentative de communication au-delà de la matière physique de l’énonciation, un dialogue interne qui convoque « par moment le frère, par moment l’ami parti », toujours la ruine, la consommation de la séparation avec le tout. À travers quatre parties qui font écho à la structure des éloges funèbres de la Grèce antique, Romane Constant réouvre la poésie des plaies larges et profondes que les vers lapidaires d’Hélène Bessette – sur qui l’autrice mène un travail de recherche – ont laissé dans l’histoire moderne de la littérature, et signe un texte bouleversant sur la difficulté des choses qui ne (se) passent pas, la force de celles que l’on voit suspendues par le cou au bord d’une paix impossible à trouver. Oraison funèbre pour Zelda1990 est une douleur croissante, avec écoulement et rougeur.

Romane Constant vit et travaille à Paris. Elle explore à travers différents supports les questions relationnelles, d’intimité, du corps et du genre. Attachée aux Ardennes où elle a grandi, elle s’intéresse également à l’héritage de la classe ouvrière et aux traumatismes intergénérationnels.