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Cover of Logique Du Genre

Éditions Sans Soleil

Logique Du Genre

Jeanne Neton , Maya Gonzalez

€10.00

Qu’est-ce que le genre dans le capitalisme contemporain ? C’est à cette question qu’invite à répondre ce recueil, à partir d’une démarche théorique inspirée du féminisme et du marxisme. Il s’agit de penser, depuis une analyse systématique du rôle joué par le travail domestique et les violences de genre dans notre système économique, un monde au-delà de l’exploitation, et donc du genre et des ses contraintes. Un communisme au présent, qui s’empare de tous ces questionnements, trop souvent ignorés dans l’histoire du mouvement ouvrier. 

Jeanne Neton et Maya Gonzalez participent à la revue anglo-américaine Endnotes, dont le présent volume constitue la première traduction française. Elles se placent dans la lignée du féminisme autonome italien (on songe à Silvia Federici, Leopoldina Fortunati ou Mariarosa Dalla Costa) pour proposer une contribution originale et stimulante. 

recommendations

Cover of L'Empire Noir

Éditions Sans Soleil

L'Empire Noir

George S. Schuyler

Fiction €16.00

Après une campagne militaire fulgurante, l’organisation secrète du redoutable Dr Belsidus a chassé les puissances occupantes du sol africain et s’est rendue maitre de l’ensemble du continent, unifié pour la première fois en un gigantesque empire. L’expansion a démarré et l’édification d’une civilisation d’un genre inédit est en marche. Mais les nations européennes, après s’être fait la guerre, s’apprêtent à revenir. Une course s’engage entre l’Internationale noire et les appétits impérialistes : sabotages, espionnage, guerre technologique ou bactériologique, les héros et héroïnes de L’Internationale noire né reculeront devant rien pour sauvegarder cette indépendance acquise de haute lutte. 

Dans ce second volet du roman-feuilleton qui fit la réputation de G. Schuyler, retrouvez les nouvelles aventures de nos personnages, dorénavant contraints à une lutte géopolitique d’une ampleur inégalée, pour garantir à leur Empire noir un avenir radieux ! 

George Samuel Schuyler, 1895–1977, fut un essayiste, journaliste et romancier de première importance dans le monde culturel africain-américain de l’entre-deux-guerres. Il reste connu pour la férocité de ses critiques. Il est l’auteur d’un seul roman, Black No More, traduit en France en 2016 et d’un essai romancé dénonçant la traite au Liberia, produit de son enquête de terrain dans le pays. Proche des courants socialistes jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, il prendra un virage nettement réactionnaire par la suite, tout en demeurant dans les mémoires de toute une génération d’écrivains, tels qu’Ishmael Reed ou Samuel Delany.

Cover of Art et production

Éditions Sans Soleil

Art et production

Boris Arvatov

Non-fiction €19.00

Art et production de Boris Arvatov fait partie des classiques oubliés des avant-gardes qui se sont épanouies durant la Révolution russe. Publié à Moscou en 1926, il vient porter le fer dans les débats qui agitent l’école constructiviste : que doit être le statut de l’art après la révolution, ses liens avec les techniques industrielles de reproduction, avec la critique de la vie quotidienne, comment doit-il entrer dans l’usine ? Autant d’interrogations radicales, témoignages d’une séquence politico-sociale bouillonnante. Une nouvelle conception de l’art émerge, qui laissera une empreinte indélibile sur une tradition de critiques matérialistes de la culture, de Walter Benjamin à Peter Bürger, en passant par Fredric Jameson, celle qui posera la question de l’articulation entre pratique artistique et logiques propres à la sphère de la production. Un document exceptionnel enrichi d’illustrations, paraissant en français pour la première fois, une porte prviliégiée sur un moment-clé de la modernité exthétique du XXe siècle. 

Boris Arvatov (1896–1940) est un artiste et critique d’art russe. Il est notamment connu comme théoricien du productivisme, un mouvement d’avant-garde post-révolutionnaire lié au constructivisme. 

Cover of Histoire de la séparation

Éditions Sans Soleil

Histoire de la séparation

Endnotes

Non-fiction €16.00

Pour les révolutionnaires des deux derniers siècles, l’accumulation du capital devait unifier la classe ouvrière sous la bannière du sujet révolutionnaire. Le mouvement ainsi né était appelé à renverser la société de classes et les clivages divisant les prolétaires. Mais le mouvement de la valeur a finalement triomphé, pour donner naissance à la société de la séparation. L’atomisation a pris le pas sur les puissances du rassemblement. La civilisation du capital traverse aujourd’hui une crise sans fin, mais les forces capables de la défaire brillent par leur absence.

Ces textes tirés de la revue Endnotes, réunis pour la première fois en français, dessinent la carte d’un présent ponctué de paysages désindustrialisés, de centres logistiques et de bidonvilles où s’entassent les populations rejetées aux marges de l’accumulation – autant de coordonnées nécessaires pour continuer à penser le dépassement du capitalisme : une fois encore, reprendre le chantier de l’hypothèse communiste.

Endnotes est une revue théorique communiste produite par un groupe de discussion du même nom basé en Grande-Bretagne et aux États-Unis.

Traduction: Pablo Arnaud
Préface: Aaron Benanav Et John Clegg

Cover of Witches, Witch-Hunting and Women

PM Press

Witches, Witch-Hunting and Women

Silvia Federici

The world is witnessing a new surge of interpersonal and institutional violence against women, including new witch hunts. This surge of violence has occurred alongside an expansion of capitalist social relation. In this new work, Silvia Federici examines the root causes of these developments and outlines the consequences for the women affected and their communities. She argues, that this new war on women, a mirror of witch hunts in 16th- and 17th-century Europe and the "New World," is a structural element of the new forms of capitalist accumulation. These processes are founded on the destruction of people's most basic means of reproduction. Like at the dawn of capitalism, the factors behind today's violence against women are processes of enclosure, land dispossession, and the remolding of women's reproductive activities and subjectivity.

Silvia Federici is a feminist writer, teacher, and militant. In 1972 she was co-founder of the International Feminist Collective that launched the campaign for Wages for Housework internationally. Her previous books include Caliban and the Witch and Revolution at Point Zero. She is a professor emerita at Hofstra University, where she was a social science professor.

Cover of Folio G: Gendered Labour and Clitoridean Revolt

Fillip Editions

Folio G: Gendered Labour and Clitoridean Revolt

Jaleh Mansoor, Sara Colantuono and 1 more

Essays €22.00

Folio G presents new translations of significant texts by two poles of Italian feminist thought—Leopoldina Fortunati and Carla Lonzi—to examine the “unexpected subject” of women in society and history. These texts are accompanied by contextual essays that explore the reverberation of their thought in contemporary artistic practice, theory, and models of creating freedom for women in everyday life.

New translations of texts by:
Leopoldina Fortunati
Carla Lonzi
Rivolta Femminile

Additional contributions by:
Sara Colantuono
Claire Fontaine
Maya Gonzalez
Matilde Guidelli-Guidi
Jaleh Mansoor
Giovanna Zapperi

Cover of Mélancolie Postcoloniale

Éditions B42

Mélancolie Postcoloniale

Paul Gilroy

Dans cet essai au verbe acéré, Paul Gilroy dénonce la pathologie néo-impérialiste des politiques mises en œuvre dans les pays occidentaux, sclérosés par les débats sur l’immigration, et propose en retour un modèle de société multiculturelle. De la création du concept de « race » à la formation des empires coloniaux, le sociologue britannique soulève quelques grandes questions de notre époque, et vise à faire émerger une réelle alternative aux récits édulcorés de notre passé colonial. En choisissant de mettre en avant la convivialité et le multiculturalisme indiscipliné du centre des grandes métropoles, Paul Gilroy défend une vision cosmopolite inclusive et plaide pour l’avènement d’une société qui refuse de céder aux discours de la peur et à la violence.

En examinant l’invention de catégories hiérarchisantes fondées sur la notion de race, et ses terribles conséquences, il démontre comment les écrits de penseurs tels que Frantz Fanon, W. E. B. Du Bois ou George Orwell peuvent encore faire avancer les réflexions sur le nationalisme, le postcolonialisme et les questions raciales. Mélancolie postcoloniale fait écho aux luttes postcoloniales d’aujourd’hui, en quête d’une pensée critique exigeante.

Cover of Wild Things: The Disorder of Desire

Duke University Press

Wild Things: The Disorder of Desire

Jack Halberstam

LGBTQI+ €27.00

Halberstam offers an alternative history of sexuality by tracing the ways in which the wild, a space located beyond normative borders of sexuality, offers sources of opposition to knowing and being that transgress Euro-American notions of the modern subject.

"WILD THINGS is queer theorist Jack Halberstam's account of sexuality in general, and queerness in particular, after nature. As the heterosexual/homosexual binary emerged in the late 19th-century and coalesced in the 20th-century, discourses of both heterosexuality and homosexuality defined sexuality in relation to nature and the natural world. The most well-known is the homophobic framing of homosexuality as unnatural, aberrant, and "against" nature, but of equal importance is the 19th-century male dandy's positioning of artifice and camp-and through it homosexuality-as anti-natural. On the other hand, heterosexuality was often held up as the "natural" sexuality and, later in the 20th-century, gay scientists tried to prove that homosexuality was a natural, biological desire.

In this book, Halberstam mobilizes wildness as an analytic through which an alternative history of sexuality and desire outside of heterosexuality, homosexuality, and taxonomical classifications can emerge. To that end, Halberstam turns back to the orderly, taxonomical, and classified homosexuality and heterosexuality of the 19th and 20th-centuries and asks: what embodiments and desires were swept under the carpet in the process of creating identitarian sexualities?

Halberstam claims these excluded and unruly figures as "wild" lives lived out in embodiments and desires which eluded the orderly classifications of their era. Wildness, for Halberstam, thus becomes a way to claim an "epistemology of the ferox," a way of being and knowing in the world which is not the opposition of order but order's absence: a force which "disorders desire and desires disorder."

Although he is clear that wildness and queerness are not interchangeable, Halberstam sees in wildness and "wild thought" queer theory's anti-identitarian impulse to explore life outside of the limits of the human and liberal governance. More than just a project of recuperating queer figures lost in the archive, Halberstam's WILD THINGS argues for a revision of queer history, one in which "nature" and the "natural world" does not function as that which sexuality defines itself with and against"

Cover of Dear Science and Other Stories

Duke University Press

Dear Science and Other Stories

Katherine McKittrick

In Dear Science and Other Stories Katherine McKittrick presents a creative and rigorous study of black and anticolonial methodologies. Drawing on black studies, studies of race, cultural geography, and black feminism as well as a mix of methods, citational practices, and theoretical frameworks, she positions black storytelling and stories as strategies of invention and collaboration.

She analyzes a number of texts from intellectuals and artists ranging from Sylvia Wynter to the electronica band Drexciya to explore how narratives of imprecision and relationality interrupt knowledge systems that seek to observe, index, know, and discipline blackness. Throughout, McKittrick offers curiosity, wonder, citations, numbers, playlists, friendship, poetry, inquiry, song, grooves, and anticolonial chronologies as interdisciplinary codes that entwine with the academic form.

Suggesting that black life and black livingness are, in themselves, rebellious methodologies, McKittrick imagines without totally disclosing the ways in which black intellectuals invent ways of living outside prevailing knowledge systems.