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Cover of À perte de mère – Sur les routes atlantiques de l'esclavage

Brook

À perte de mère – Sur les routes atlantiques de l'esclavage

Saidiya Hartman

€22.00

Saidiya Hartman traces the history of the Atlantic slave trade by recounting a journey she took along a slave route in Ghana. Following the trail of captives from the hinterland to the Atlantic coast, she reckons with the blank slate of her own genealogy and vividly dramatizes the effects of slavery on three centuries of African and African American history.

Saidiya Hartman, professor of English and comparative literature at Columbia University, is a scholar of African American literature and cultural history.

Preface by Maboula Soumahoro.

Translated from the English (American) by Maboula Soumahoro (original title: Lose Your Mother. A Journey Along The Atlantic Slave Route, Farrar, Straus and Giroux, 2007).

recommendations

Cover of JJ – Tartine-moi et autres textes

Brook

JJ – Tartine-moi et autres textes

Jill Johnston

Performance €18.00

JJ brings together articles by cultural critic, auto/biographer, and lesbian icon Jill Johnston, translated into French for the first time, as well as texts, poems and drawings by Pauline L. Boulba, Aminata Labor, Nina Kennel and Rosanna Puyol.

Jill Johnston (1929-2010) was a dance critic, performer, writer, and feminist and lesbian activist. Her books include Marmalade Me (1971), Lesbian Nation (1973), Gullibles Travels (1974) and numerous articles in The Village Voice.

Texts by Jill Johnston; contributions by Pauline L. Boulba, Aminata Labor, Nina Kennel, Rosanna Puyol.

Translated from the English (American) by Pauline L. Boulba, Aminata Labor, Nina Kennel, Rosanna Puyol.

Graphic design: Sophie Demay & Maël Fournier-Comte (In the Shade of a Tree).

Cover of Bonbons à l'anis

Brook

Bonbons à l'anis

Cecilia Pavón

Fiction €18.00

Un fabuleux recueil – le premier publié en français – de poèmes et récits de l'autrice argentine Cecilia Pavón, préfacé par Chris Kraus (écrivaine dont Pavón a par ailleurs traduit des livres en espagnol).

« Cette traduction n'aurait pu voir le jour si je n'avais pas développé pendant quelques temps une obsession quasi malsaine pour l'Argentine. Cherchant à Buenos Aires les traces de lieux proches de Shanaynay que j'avais co-dirigé à Paris, je découvris au hasard sur internet l'existence d'un espace nommé Belleza y Felicidad et dirigé par Fernanda Laguna et Cecilia Pavón. Bien avant l'émergence de l'artist-run space en Europe, les deux femmes créèrent un lieu associant art et littérature. Lors d'un voyage à Buenos Aires, j'eus l'opportunité de rencontrer Cecilia Pavón qui lors d'une conversation sur l'écriture et la poésie, me proposa de traduire Licorice Candies en français. Sa poésie fut autant révélatrice qu'émancipatrice, à la fois par sa singularité et sa simplicité. Elle écrit ce qu'elle voit et ce qu'elle vit. Elle parle de certains quartiers de Buenos Aires, de ses amis, d'elle, d'un vélo qu'elle a perdu, de Timo. Il me semble qu'elle écrit comme elle parle d'amour, d'erreurs et de sexe ». Marion Vasseur Raluy, traductrice

The first collection of texts published in French by the Argentinian artist and poet.

Preface by Chris Kraus.

Translated from the English and Spanish by Marion Vasseur Raluy, Rosanna Puyol Boralevi and Mona Varichon.

Cover of Let Them Rot

Divided Publishing

Let Them Rot

Alenka Zupančič

What is the relation between family misfortune and desire? Why must we bury the dead? What is to come for those unburied? How to distinguish the endless stream of graphic violence from violence that goes straight to the bone? How does language make up not only the law, but also unwritten laws?

In Let Them Rot Alenka Zupančič takes up the ancient figure of Antigone and finds a blueprint for the politics of desire. Not desire as consumption, enjoying what is offered, but desire’s oblivion to what came before. Such politics says: “No, this world must end and I will be the embodiment of that end.” This is not self-satisfied destruction for destruction’s sake; it is existence with consequences beyond the predictable. Zupančič asks: “Why desire?” And this question of desire, which may be the only question, takes the form of a no that is also an “I".

"Zupančič’s ideas are fresh, as if they hailed from some open air beyond the clutter of current theoretical quarrels. This brilliant account of Sophocles’s Antigone breaks new ground for philosophy, psychoanalysis, and political and feminist theory." — Joan Copjec, Brown University

"Writing my book on Antigone, I thought: “There we go, the subject is closed—let’s go to sleep.” And then along came Zupančič with her take and compelled me to rethink everything I did. In other words—and this is difficult for me to say—she is better than me here." — Slavoj Žižek

Alenka Zupančič is a Slovenian philosopher and social theorist. She is a professor of philosophy and psychoanalysis at the European Graduate School and a researcher at the Institute of Philosophy at the Slovene Academy of Sciences and Arts. She is the author of many books, including What Is Sex? (MIT Press, 2017), The Odd One In: On Comedy(MIT Press, 2008), and Ethics of the Real: Kant and Lacan (Verso, 2000).

Cover of Palma Africana

Éditions B42

Palma Africana

Michael Taussig

Dans Palma africana, l’anthropologue australien Michael Taussig explore la production d’huile de palme en Colombie. Alors que cette dernière envahit tout, des chips au vernis à ongles, l’auteur examine les conséquences écologiques, politiques et sociales de cette exploitation.

Bien que la liste des horreurs induites par la culture du palmier à huile soit longue, nos terminologies habituelles ne permettent plus de rendre compte des réalités qu’elles décrivent. À travers cette déambulation anthropo-poétique au cœur des marécages colombiens, c’est donc la question du langage que l’auteur interroge. Comme William Burroughs, pour qui les mots sont aussi vivants que des animaux et n’aiment pas être maintenus en pages – Michael Taussig souhaite couper ces dernières, et les rendre à leur liberté.

Pensé à partir d’une vie d’exploration philosophique et ethnographique, Palma africana cherche à contrecarrer la banalité de la destruction du monde et offre une vision pénétrante de notre condition humaine. Illustré de photographies prises par l’auteur et écrit avec la verve expérimentale propre à l’anthropologue, ce livre est le Tristes Tropiques de Michael Taussig pour le XXIe siècle.

Traduit de l’anglais par Marc Saint-Upéry.

Cover of Rage Assassine: Mettre Fin au Racisme

Éditions Divergences

Rage Assassine: Mettre Fin au Racisme

bell hooks

Avant que Black Lives Matter et #MeToo ne viennent secouer l’Amérique et le monde occidental, bell hooks montrait, dans cet essai incisif, que l’abolition du racisme et l’éradication du sexisme vont de pair. Sans le féminisme, la lutte antiraciste reste une affaire d’hommes. Sans l’antiracisme, le féminisme s’expose à servir de courroie aux logiques de domination raciale. L'autrice insiste sur le bien-fondé de la rage qui anime les masses populaires et la jeunesse noire et sur la nécessité d’en faire un moteur de changement social radical. Elle propose une théorie et une pratique révolutionnaires, dont la fin est une communauté solidaire fondée sur l’égalité réelle et la volonté de tou.te.s de travailler au changement.

Traduit de l'anglais par Ségolène Guinard.

GLORIA JEAN WATKINS, connue sous son nom de plume BELL HOOKS, née en 1952, est une intellectuelle, féministe, et militante étasunienne. Elle a publié plus de trente livres et de nombreux articles, et est apparue dans plusieurs films documentaires. Traduits dans de nombreuses langues, ses ouvrages sont considérés parmi les plus importants sur la question aux Etats-Unis et suscitent un réel engouement en France depuis quelques années. Les éditions divergences ont déjà traduit et publié trois de ses ouvrages dont La volonté de changer et A propos d'amour.

Cover of Mon musée de la Cocaïne

Éditions B42

Mon musée de la Cocaïne

Michael Taussig

L’or et la cocaïne sont les deux matériaux bruts de Mon musée de la Cocaïne. C’est au cours de leur transformation et raffinement que ces deux substances ramènent avec elles une histoire de l’oppression et de l’esclavage.

Dans ce livre, l’anthropologue australien Michael Taussig prend comme point de départ la proposition de bâtir un musée de la Cocaïne (qui serait l’image reflétée du musée de l’Or de la Banque de la République à Bogotá) et dresse un portrait sans concession de la vie des mineurs afro-colombiens aspirés dans le monde dangereux de la production de cocaïne au fin fond de la forêt tropicale, sur la côte pacifique de la Colombie. Il décrit la violence, la pauvreté, mais aussi les croyances qui surgissent des marais envahis de mangroves et des rivières tropicales qui, pendant plus de cinq cent ans, ont attiré, ruiné et décontenancé Amérindiens, orpailleurs, conquistadors et pirates, esclaves africains, ingénieurs russes et guérilleros marxistes.

Mon musée de la Cocaïne se présente comme un assemblage éclectique d’histoires et d’anecdotes, présenté comme autant de salles d’un hypothétique musée de la Cocaïne, au sein desquelles le lecteur est invité à déambuler, en croisant des références qui vont de Charles Dickens à Franz Kafka en passant par la poésie de Seamus Heaney.

Cover of Dear Science and Other Stories

Duke University Press

Dear Science and Other Stories

Katherine McKittrick

In Dear Science and Other Stories Katherine McKittrick presents a creative and rigorous study of black and anticolonial methodologies. Drawing on black studies, studies of race, cultural geography, and black feminism as well as a mix of methods, citational practices, and theoretical frameworks, she positions black storytelling and stories as strategies of invention and collaboration.

She analyzes a number of texts from intellectuals and artists ranging from Sylvia Wynter to the electronica band Drexciya to explore how narratives of imprecision and relationality interrupt knowledge systems that seek to observe, index, know, and discipline blackness. Throughout, McKittrick offers curiosity, wonder, citations, numbers, playlists, friendship, poetry, inquiry, song, grooves, and anticolonial chronologies as interdisciplinary codes that entwine with the academic form.

Suggesting that black life and black livingness are, in themselves, rebellious methodologies, McKittrick imagines without totally disclosing the ways in which black intellectuals invent ways of living outside prevailing knowledge systems.