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Cover of Mon musée de la Cocaïne

Éditions B42

Mon musée de la Cocaïne

Michael Taussig

€27.00

L’or et la cocaïne sont les deux matériaux bruts de Mon musée de la Cocaïne. C’est au cours de leur transformation et raffinement que ces deux substances ramènent avec elles une histoire de l’oppression et de l’esclavage.

Dans ce livre, l’anthropologue australien Michael Taussig prend comme point de départ la proposition de bâtir un musée de la Cocaïne (qui serait l’image reflétée du musée de l’Or de la Banque de la République à Bogotá) et dresse un portrait sans concession de la vie des mineurs afro-colombiens aspirés dans le monde dangereux de la production de cocaïne au fin fond de la forêt tropicale, sur la côte pacifique de la Colombie. Il décrit la violence, la pauvreté, mais aussi les croyances qui surgissent des marais envahis de mangroves et des rivières tropicales qui, pendant plus de cinq cent ans, ont attiré, ruiné et décontenancé Amérindiens, orpailleurs, conquistadors et pirates, esclaves africains, ingénieurs russes et guérilleros marxistes.

Mon musée de la Cocaïne se présente comme un assemblage éclectique d’histoires et d’anecdotes, présenté comme autant de salles d’un hypothétique musée de la Cocaïne, au sein desquelles le lecteur est invité à déambuler, en croisant des références qui vont de Charles Dickens à Franz Kafka en passant par la poésie de Seamus Heaney.

recommendations

Cover of Palma Africana

Éditions B42

Palma Africana

Michael Taussig

Dans Palma africana, l’anthropologue australien Michael Taussig explore la production d’huile de palme en Colombie. Alors que cette dernière envahit tout, des chips au vernis à ongles, l’auteur examine les conséquences écologiques, politiques et sociales de cette exploitation.

Bien que la liste des horreurs induites par la culture du palmier à huile soit longue, nos terminologies habituelles ne permettent plus de rendre compte des réalités qu’elles décrivent. À travers cette déambulation anthropo-poétique au cœur des marécages colombiens, c’est donc la question du langage que l’auteur interroge. Comme William Burroughs, pour qui les mots sont aussi vivants que des animaux et n’aiment pas être maintenus en pages – Michael Taussig souhaite couper ces dernières, et les rendre à leur liberté.

Pensé à partir d’une vie d’exploration philosophique et ethnographique, Palma africana cherche à contrecarrer la banalité de la destruction du monde et offre une vision pénétrante de notre condition humaine. Illustré de photographies prises par l’auteur et écrit avec la verve expérimentale propre à l’anthropologue, ce livre est le Tristes Tropiques de Michael Taussig pour le XXIe siècle.

Traduit de l’anglais par Marc Saint-Upéry.

Cover of Mélancolie Postcoloniale

Éditions B42

Mélancolie Postcoloniale

Paul Gilroy

Dans cet essai au verbe acéré, Paul Gilroy dénonce la pathologie néo-impérialiste des politiques mises en œuvre dans les pays occidentaux, sclérosés par les débats sur l’immigration, et propose en retour un modèle de société multiculturelle. De la création du concept de « race » à la formation des empires coloniaux, le sociologue britannique soulève quelques grandes questions de notre époque, et vise à faire émerger une réelle alternative aux récits édulcorés de notre passé colonial. En choisissant de mettre en avant la convivialité et le multiculturalisme indiscipliné du centre des grandes métropoles, Paul Gilroy défend une vision cosmopolite inclusive et plaide pour l’avènement d’une société qui refuse de céder aux discours de la peur et à la violence.

En examinant l’invention de catégories hiérarchisantes fondées sur la notion de race, et ses terribles conséquences, il démontre comment les écrits de penseurs tels que Frantz Fanon, W. E. B. Du Bois ou George Orwell peuvent encore faire avancer les réflexions sur le nationalisme, le postcolonialisme et les questions raciales. Mélancolie postcoloniale fait écho aux luttes postcoloniales d’aujourd’hui, en quête d’une pensée critique exigeante.

Cover of Visualisation. L'interprétation modélisante

Éditions B42

Visualisation. L'interprétation modélisante

Johanna Drucker

Les diagrammes, cartes et visualisations de données ont conquis le domaine de la recherche en arts, lettres et sciences humaines. Pour certains chercheurs, ces formes graphiques consistent à exploiter des données quantitatives jusqu’ici délaissées, pour d’autres, elles offrent la possibilité d’explorer les relations discrètes qu’entretiennent des corpus hétérogènes. Mais sur quels fondements épistémologiques reposent ces opérations techniques et intellectuelles ? Dans le cadre de la production du savoir et de son interprétation en régime numérique, est-il possible de dépasser le simple effet d’affichage des données, certes bluffant au premier abord, et d’envisager autrement les interfaces et les logiciels ?

Considérée aujourd’hui comme l’une des plus importantes théoriciennes des humanités numériques, Johanna Drucker livre dans cet ouvrage, spécialement rédigé pour la collection, une alternative aux formes dominantes de la visualisation de l’information. Héritière de la tradition humaniste, elle propose une approche qui réhabilite l’idée d’un sujet situé et incarné qui expérimente et conceptualise les connaissances par le prisme de la représentation graphique.

Cover of Qu'est-ce que le sexe ?

Diaphanes

Qu'est-ce que le sexe ?

Alenka Zupančič

La sexualité comme un problème proprement philosophique de la psychanalyse.

La satisfaction de parler contient en soi une clé de la satisfaction sexuelle (et non l'inverse) – une clé de la sexualité et de ses propres contradictions. Alenka Zupančič aborde la question de la sexualité comme un problème proprement philosophique de la psychanalyse – celle de Freud et de Lacan – et non celle des praticiens cliniciens tels que décrits par Lacan « orthopédistes de l'inconscient ». Que se passe-t-il, comme l'affirme Lacan, si nous pouvons obtenir exactement la même satisfaction que le sexe par la parole, l'écriture, la peinture, la prière ou autres activités ? Il ne s'agit pas d'expliquer la satisfaction que procure la parole en indiquant son origine sexuelle, mais bien de souligner que la satisfaction de parler est elle-même sexuelle.

Alenka Zupančič soutient que la sexualité est à la limite d'un « circuit court » entre ontologie et épistémologie. La sexualité et le savoir sont structurés autour d'une négativité fondamentale qui les unit au point de l'inconscient. L'inconscient (en tant que lien avec la sexualité) est le concept d'un lien inhérent entre l'être et la connaissance dans leur négativité même.

Alenka Zupančič est une philosophe lacanienne, spécialiste renommée de Nietzsche, professeure à l'European Graduate School / EGS et à l'Université de Nova Gorica, Slovénie. Elle est également research advisor et professeure à l'Institut de philosophie du Centre de recherche de l'Académie slovène des Sciences et des Arts. Avec Slavoj Žižek et Mladen Dolar, Alenka Zupančič est l'une des figures les plus incontournables de l'Ecole de psychanalyse théorique de Ljubljana dont les travaux s'intéressent aux relations entre sexualité, ontologie et inconscient, à la critique de la théorie du sujet et à l'exploration théorique du concept lacanien du Réel.

Cover of Ghostly Matters: Haunting and the Sociological Imagination

University of Minnesota Press

Ghostly Matters: Haunting and the Sociological Imagination

Avery F. Gordon

Drawing on a range of sources, including the fiction of Toni Morrison and Luisa Valenzuela (He Who Searches), Avery Gordon demonstrates that past or haunting social forces control present life in different and more complicated ways than most social analysts presume. Written with a power to match its subject, Ghostly Matters has advanced the way we look at the complex intersections of race, gender, and class as they traverse our lives in sharp relief and shadowy manifestations.

“Ghostly Matters immediately establishes Avery Gordon as a leader among her generation of social and cultural theorists in all fields. The sheer beauty of her language enhances an intellectual brilliance so daunting that some readers will mark the day they first read this book. One must go back many more years than most of us can remember to find a more important book.” —Charles Lemert

Cover of The Queer Art of Failure

Duke University Press

The Queer Art of Failure

Judith Halberstam

The Queer Art of Failure is about finding alternatives—to conventional understandings of success in a heteronormative, capitalist society; to academic disciplines that confirm what is already known according to approved methods of knowing; and to cultural criticism that claims to break new ground but cleaves to conventional archives.

Jack Halberstam proposes “low theory” as a mode of thinking and writing that operates at many different levels at once. Low theory is derived from eccentric archives. It runs the risk of not being taken seriously. It entails a willingness to fail and to lose one’s way, to pursue difficult questions about complicity, and to find counterintuitive forms of resistance.

Tacking back and forth between high theory and low theory, high culture and low culture, Halberstam looks for the unexpected and subversive in popular culture, avant-garde performance, and queer art. Halberstam pays particular attention to animated children’s films, revealing narratives filled with unexpected encounters between the childish, the transformative, and the queer. Failure sometimes offers more creative, cooperative, and surprising ways of being in the world, even as it forces us to face the dark side of life, love, and libido.

Cover of Anarchy – In a Manner of Speaking

Diaphanes

Anarchy – In a Manner of Speaking

David Graeber

David Graeber's interviews (with Mehdi Belhaj Kacem, Nika Dubrovsky, and Assia Turquier-Zauberman) redefine the contours of what an anarchist morality could be today.

David Graeber's influential thinking was always at odds with the liberal and left-wing mainstream. Drawing on his huge theoretical and practical experience as an ethnologist and anthropologist, activist and anarchist, Graeber and his interlocutors develop a ramified genealogy of anarchist thought and possible perspectives for 21st-century politics.

Diverging from the familiar lines of historical anarchism, and against the background of movements such as Occupy Wall Street and the Gilets Jaunes, the aim is to provide new political impulses that go beyond the usual schemata of unavoidableness. The spontaneous and swift-moving polylogue shows Graeber as a spirited, unorthodox thinker and radical activist for whom the group can always achieve more than the individual.

David Graeber (1961-2020) was an American anthropologist, anarchist, political activist, the author of several books, and a leading figure in the Occupy Wall Street movement. Until 2007 he was assistant and associate professor of anthropology at Yale University, until 2013 a reader for Social Anthropology at Goldsmiths, University of London, and until last a professor of anthropology at the London School of Economics.

Cover of Let Them Rot

Divided Publishing

Let Them Rot

Alenka Zupančič

What is the relation between family misfortune and desire? Why must we bury the dead? What is to come for those unburied? How to distinguish the endless stream of graphic violence from violence that goes straight to the bone? How does language make up not only the law, but also unwritten laws?

In Let Them Rot Alenka Zupančič takes up the ancient figure of Antigone and finds a blueprint for the politics of desire. Not desire as consumption, enjoying what is offered, but desire’s oblivion to what came before. Such politics says: “No, this world must end and I will be the embodiment of that end.” This is not self-satisfied destruction for destruction’s sake; it is existence with consequences beyond the predictable. Zupančič asks: “Why desire?” And this question of desire, which may be the only question, takes the form of a no that is also an “I".

"Zupančič’s ideas are fresh, as if they hailed from some open air beyond the clutter of current theoretical quarrels. This brilliant account of Sophocles’s Antigone breaks new ground for philosophy, psychoanalysis, and political and feminist theory." — Joan Copjec, Brown University

"Writing my book on Antigone, I thought: “There we go, the subject is closed—let’s go to sleep.” And then along came Zupančič with her take and compelled me to rethink everything I did. In other words—and this is difficult for me to say—she is better than me here." — Slavoj Žižek

Alenka Zupančič is a Slovenian philosopher and social theorist. She is a professor of philosophy and psychoanalysis at the European Graduate School and a researcher at the Institute of Philosophy at the Slovene Academy of Sciences and Arts. She is the author of many books, including What Is Sex? (MIT Press, 2017), The Odd One In: On Comedy(MIT Press, 2008), and Ethics of the Real: Kant and Lacan (Verso, 2000).