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Cover of Mélancolie Postcoloniale

Éditions B42

Mélancolie Postcoloniale

Paul Gilroy

€23.00

Dans cet essai au verbe acéré, Paul Gilroy dénonce la pathologie néo-impérialiste des politiques mises en œuvre dans les pays occidentaux, sclérosés par les débats sur l’immigration, et propose en retour un modèle de société multiculturelle. De la création du concept de « race » à la formation des empires coloniaux, le sociologue britannique soulève quelques grandes questions de notre époque, et vise à faire émerger une réelle alternative aux récits édulcorés de notre passé colonial. En choisissant de mettre en avant la convivialité et le multiculturalisme indiscipliné du centre des grandes métropoles, Paul Gilroy défend une vision cosmopolite inclusive et plaide pour l’avènement d’une société qui refuse de céder aux discours de la peur et à la violence.

En examinant l’invention de catégories hiérarchisantes fondées sur la notion de race, et ses terribles conséquences, il démontre comment les écrits de penseurs tels que Frantz Fanon, W. E. B. Du Bois ou George Orwell peuvent encore faire avancer les réflexions sur le nationalisme, le postcolonialisme et les questions raciales. Mélancolie postcoloniale fait écho aux luttes postcoloniales d’aujourd’hui, en quête d’une pensée critique exigeante.

recommendations

Cover of Visualisation. L'interprétation modélisante

Éditions B42

Visualisation. L'interprétation modélisante

Johanna Drucker

Les diagrammes, cartes et visualisations de données ont conquis le domaine de la recherche en arts, lettres et sciences humaines. Pour certains chercheurs, ces formes graphiques consistent à exploiter des données quantitatives jusqu’ici délaissées, pour d’autres, elles offrent la possibilité d’explorer les relations discrètes qu’entretiennent des corpus hétérogènes. Mais sur quels fondements épistémologiques reposent ces opérations techniques et intellectuelles ? Dans le cadre de la production du savoir et de son interprétation en régime numérique, est-il possible de dépasser le simple effet d’affichage des données, certes bluffant au premier abord, et d’envisager autrement les interfaces et les logiciels ?

Considérée aujourd’hui comme l’une des plus importantes théoriciennes des humanités numériques, Johanna Drucker livre dans cet ouvrage, spécialement rédigé pour la collection, une alternative aux formes dominantes de la visualisation de l’information. Héritière de la tradition humaniste, elle propose une approche qui réhabilite l’idée d’un sujet situé et incarné qui expérimente et conceptualise les connaissances par le prisme de la représentation graphique.

Cover of Mon musée de la Cocaïne

Éditions B42

Mon musée de la Cocaïne

Michael Taussig

L’or et la cocaïne sont les deux matériaux bruts de Mon musée de la Cocaïne. C’est au cours de leur transformation et raffinement que ces deux substances ramènent avec elles une histoire de l’oppression et de l’esclavage.

Dans ce livre, l’anthropologue australien Michael Taussig prend comme point de départ la proposition de bâtir un musée de la Cocaïne (qui serait l’image reflétée du musée de l’Or de la Banque de la République à Bogotá) et dresse un portrait sans concession de la vie des mineurs afro-colombiens aspirés dans le monde dangereux de la production de cocaïne au fin fond de la forêt tropicale, sur la côte pacifique de la Colombie. Il décrit la violence, la pauvreté, mais aussi les croyances qui surgissent des marais envahis de mangroves et des rivières tropicales qui, pendant plus de cinq cent ans, ont attiré, ruiné et décontenancé Amérindiens, orpailleurs, conquistadors et pirates, esclaves africains, ingénieurs russes et guérilleros marxistes.

Mon musée de la Cocaïne se présente comme un assemblage éclectique d’histoires et d’anecdotes, présenté comme autant de salles d’un hypothétique musée de la Cocaïne, au sein desquelles le lecteur est invité à déambuler, en croisant des références qui vont de Charles Dickens à Franz Kafka en passant par la poésie de Seamus Heaney.

Cover of Palma Africana

Éditions B42

Palma Africana

Michael Taussig

Dans Palma africana, l’anthropologue australien Michael Taussig explore la production d’huile de palme en Colombie. Alors que cette dernière envahit tout, des chips au vernis à ongles, l’auteur examine les conséquences écologiques, politiques et sociales de cette exploitation.

Bien que la liste des horreurs induites par la culture du palmier à huile soit longue, nos terminologies habituelles ne permettent plus de rendre compte des réalités qu’elles décrivent. À travers cette déambulation anthropo-poétique au cœur des marécages colombiens, c’est donc la question du langage que l’auteur interroge. Comme William Burroughs, pour qui les mots sont aussi vivants que des animaux et n’aiment pas être maintenus en pages – Michael Taussig souhaite couper ces dernières, et les rendre à leur liberté.

Pensé à partir d’une vie d’exploration philosophique et ethnographique, Palma africana cherche à contrecarrer la banalité de la destruction du monde et offre une vision pénétrante de notre condition humaine. Illustré de photographies prises par l’auteur et écrit avec la verve expérimentale propre à l’anthropologue, ce livre est le Tristes Tropiques de Michael Taussig pour le XXIe siècle.

Traduit de l’anglais par Marc Saint-Upéry.

Cover of A Programme of Absolute Disorder: Decolonizing the Museum

Pluto Press

A Programme of Absolute Disorder: Decolonizing the Museum

Françoise Vergès

Non-fiction €25.00

The Western museum is a battleground - a terrain of ideological, political and economic contestation. Almost everyone today wants to rethink the museum, but how many have the audacity to question the idea of the universal museum itself?

In A Programme of Absolute Disorder, Françoise Vergès puts the museum in its place. Exploring the Louvre's history, she uncovers the context in which the universal museum emerged: as a product of colonialism, and of Europe's self-appointed claim to be the guardian of global heritage.

Vergès outlines a radical horizon: to truly decolonize the museum is to implement a 'programme of absolute disorder', inventing other ways of apprehending the human and non-human world that nourish collective creativity and bring justice and dignity to the dispossessed.

Foreword by Paul Gilroy

Translated by Melissa Thackway

Cover of Disorganisation & Sex

Divided Publishing

Disorganisation & Sex

Jamieson Webster

Never does the patient seem more ill than when they try to order associations into a logical tale. Classical analysis sees this in terms of a repudiation of sexuality: an attempt to avoid speaking from a place of desire. But why should psychoanalysis reduce everything to sex? If sex only ever achieves partial satisfactions, fragments of pleasure, its pursuit creates our subjectivity and our world.

Disorganisation & Sex argues that the sexuality of psychoanalysis is not a reductive biologism, but an archaic remainder that cannot be colonised, endlessly disorienting meaning in our everyday lives. It is our proximity to this terrain that undoes our most tedious habits, and opens onto something revelatory.

Cover of Witches, Witch-Hunting and Women

PM Press

Witches, Witch-Hunting and Women

Silvia Federici

The world is witnessing a new surge of interpersonal and institutional violence against women, including new witch hunts. This surge of violence has occurred alongside an expansion of capitalist social relation. In this new work, Silvia Federici examines the root causes of these developments and outlines the consequences for the women affected and their communities. She argues, that this new war on women, a mirror of witch hunts in 16th- and 17th-century Europe and the "New World," is a structural element of the new forms of capitalist accumulation. These processes are founded on the destruction of people's most basic means of reproduction. Like at the dawn of capitalism, the factors behind today's violence against women are processes of enclosure, land dispossession, and the remolding of women's reproductive activities and subjectivity.

Silvia Federici is a feminist writer, teacher, and militant. In 1972 she was co-founder of the International Feminist Collective that launched the campaign for Wages for Housework internationally. Her previous books include Caliban and the Witch and Revolution at Point Zero. She is a professor emerita at Hofstra University, where she was a social science professor.

Cover of Geologic Life: Inhuman Intimacies and the Geophysics of Race

Duke University Press

Geologic Life: Inhuman Intimacies and the Geophysics of Race

Kathryn Yusoff

Ecology €36.00

In Geologic Life, Kathryn Yusoff theorizes the processes by which race and racialization emerged geologically. Examining both the history of geology as a discipline and ongoing mineral and resource extraction, Yusoff locates forms of imperial geology embedded in Western and Enlightenment thought and highlights how it creates anti-Black, anti-Indigenous, and anti-Brown environmental and racial injustices. Throughout, she outlines how the disciplines of geology and geography—and their conventions: surveying, identifying, classifying, valuing, and extracting—established and perpetuated colonial practices that ordered the world and people along a racial axis. Examining the conceptualization of the inhuman as political, geophysical, and paleontological, Yusoff unearths an apartheid of materiality as distinct geospatial forms. This colonial practice of geology organized and underpinned racialized accounts of space and time in ways that materially made Anthropocene Earth. At the same time, Yusoff turns to Caribbean, Indigenous, and Black thought to chart a parallel geologic epistemology of the "earth-bound" that challenges what and who the humanities have chosen to overlook in its stories of the earth. By reconsidering the material epistemologies of the earth as an on-going geotrauma in colonial afterlives, Yusoff demonstrates that race is as much a geological formation as a biological one.

Cover of Qu'est-ce que le sexe ?

Diaphanes

Qu'est-ce que le sexe ?

Alenka Zupančič

La sexualité comme un problème proprement philosophique de la psychanalyse.

La satisfaction de parler contient en soi une clé de la satisfaction sexuelle (et non l'inverse) – une clé de la sexualité et de ses propres contradictions. Alenka Zupančič aborde la question de la sexualité comme un problème proprement philosophique de la psychanalyse – celle de Freud et de Lacan – et non celle des praticiens cliniciens tels que décrits par Lacan « orthopédistes de l'inconscient ». Que se passe-t-il, comme l'affirme Lacan, si nous pouvons obtenir exactement la même satisfaction que le sexe par la parole, l'écriture, la peinture, la prière ou autres activités ? Il ne s'agit pas d'expliquer la satisfaction que procure la parole en indiquant son origine sexuelle, mais bien de souligner que la satisfaction de parler est elle-même sexuelle.

Alenka Zupančič soutient que la sexualité est à la limite d'un « circuit court » entre ontologie et épistémologie. La sexualité et le savoir sont structurés autour d'une négativité fondamentale qui les unit au point de l'inconscient. L'inconscient (en tant que lien avec la sexualité) est le concept d'un lien inhérent entre l'être et la connaissance dans leur négativité même.
Alenka Zupančič est une philosophe lacanienne, spécialiste renommée de Nietzsche, professeure à l'European Graduate School / EGS et à l'Université de Nova Gorica, Slovénie. Elle est également research advisor et professeure à l'Institut de philosophie du Centre de recherche de l'Académie slovène des Sciences et des Arts. Avec Slavoj Žižek et Mladen Dolar, Alenka Zupančič est l'une des figures les plus incontournables de l'Ecole de psychanalyse théorique de Ljubljana dont les travaux s'intéressent aux relations entre sexualité, ontologie et inconscient, à la critique de la théorie du sujet et à l'exploration théorique du concept lacanien du Réel.